Akhal téké et endurance
L'Akhal Téké est un cheval aux tissus secs, au rythme cardiaque bas et possédant une récupération très rapide après l'effort, qui font de lui une monture idéale pour les courses d'endurance, à l'instar du pur sang arabe.
Les qualités d'endurance de l'Akhal Téké ont été démontrées de façon remarquable par le passé, au travers des raids Ashgabat - Moscou en 1935 d'une distance de 3200 km ! Le premier raid a été réalisé par 17 chevaux Akkhal Tékés et 13 chevaux Iomuds (race proche de l'akhal Téké et aussi d'origine turkmène) en 63 jours, soit une moyenne de 50,8 km par jour à travers la steppe et le désert. Tous les chevaux sont arrivés à destination. Cet exploit a été réitéré en 1988 avec 26 Akhal Tékés et 2 Iomuds sur une distance de 4100 km parcourus en 84 jours, soit une moyenne de 48 km par jour.
Bien que l'endurance équestre pratiquée de nos jours ne soit pas comparable avec ces raids, le cheval Akhal Téké possède néanmoins d'excellentes aptitudes pour cette discipline qui font de lui un véritable concurrent du pur sang arabe.
Course d'endurance au Turkménistan en 2000 : étalon Peikham
L'utilisation de l'Akhal Téké en endurance n' en est qu'à ses débuts. En 2006 en France, on a dénombré seulement 14 particpants Akhal tékés dans cette discipline : 4 d'entre eux ont participé à des courses de niveau national et un hongre de 11 ans, Mazan appartenant à Jean Jacques Donzelli s'est classé 6ème dans une épreuve internationale CEI*** (140 km) à Bonifacio.